Daniel Cormier défend Jon Jones, expliquant pourquoi il ne craint pas Tom Aspinall et analyse son choix stratégique contre Pereira.
Daniel Cormier a pris la parole pour clarifier une situation qui agite l’UFC. On entend souvent que Jon Jones a peur de Tom Aspinall. Mais Cormier n’est pas d’accord avec cette idée et il le dit clairement : “Jon Jones n’a pas peur de Tom Aspinall.” Pour Cormier, il n’y a aucune crainte de la part de Jones face au jeune challenger. C’est une question de stratégie, pas de peur.
Jon Jones, l’un des plus grands champions de l’UFC, ne fuit pas les combats. C’est un fait. Alors pourquoi n’affronte-t-il pas Aspinall, champion intérimaire des poids lourds ? Cormier explique que Jones cherche avant tout à préserver son héritage. “Il essaie de s’assurer que son héritage soit solide,” a déclaré Cormier. On parle ici d’un gars qui a déjà battu les plus grands noms du sport. Pourquoi risquer une défaite face à un jeune talent, même s’il est en forme, quand il peut continuer à défendre sa légende contre des adversaires qu’il connaît bien ?
Aspinall mérite sa place
À ce niveau, chaque mouvement compte. Cormier va même jusqu’à dire que ce n’est pas une question de peur, mais de rentabilité. Pourquoi se battre contre Aspinall, un combattant qui n’a pas encore prouvé qu’il peut prendre l’avantage sur les géants du sport, quand il peut se tourner vers Alex Pereira, le champion des poids mi-lourds ? “Oui, financièrement, ça aurait plus de sens,” dit Cormier, soulignant que le combat contre Pereira serait beaucoup plus lucratif pour Jones et aussi moins risqué. Pereira est un frappeur redoutable, mais pas un grappler comme Jones. C’est donc un choix logique, non ?
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Ce qui énerve vraiment Cormier, c’est lorsque Jon Jones a qualifié Aspinall de “nobody”. Il n’est pas du tout d’accord avec cette déclaration. “Est-ce qu’il est vraiment un nobody ? Il est le champion intérimaire, il a fait son chemin,” répond Cormier. Aspinall n’est pas encore une légende, mais il a prouvé qu’il mérite d’être respecté. Huit finishes, dont sept avant la limite, ça ne se fait pas par hasard. Si Jon Jones pense qu’il est insignifiant, il se trompe.
Alors, pourquoi cette attitude de Jones ? Cormier pense que Jones essaie de négocier un gros pactole pour le combat, plutôt que de se dire qu’il a vraiment peur. C’est un jeu d’argent, et dans l’UFC, les combats se vendent aussi. Si l’UFC veut vraiment voir Jones affronter Aspinall, il va falloir mettre plus d’argent sur la table.
