MMA

Khabib Nurmagomedov raconte son combat de rue pour venger l’honneur de sa famille

Khabib Nurmagomedov raconte son combat de rue pour venger l’honneur de sa famille

Khabib Nurmagomedov n’a pas attendu l’UFC pour montrer de quoi il était capable. À 14 ans, le Daghestanais avait déjà la mentalité d’un champion : pas de peur, pas de compromis, et surtout, pas de place pour l’échec.

L’histoire, racontée par Khabib lui-même, commence par une défaite humiliante pour son cousin. Pour le jeune Daghestanais, pas question de laisser passer un tel affront. « Un jour, mon cousin s’est battu dans la rue. Il a perdu. Et je suis allé le défendre. J’ai dit : ‘Maintenant, tu dois te battre avec moi.’ J’avais 14 ou 15 ans. » Pas de détour, pas de négociation : c’était à lui de laver l’honneur de la famille. Et là, c’est parti pour un face-à-face intense. Le combat dure quatre ou cinq minutes, et bien sûr, on connaît l’issue. « Je l’ai terminé avec un étranglement. » Ce type pensait peut-être pouvoir se relever, mais c’était sans compter sur la ténacité de Khabib.

Fin de l’histoire ? Pas vraiment. Voilà que le frère de l’adversaire débarque, persuadé qu’il peut changer le cours des choses. Il pense que Khabib est fatigué, qu’il peut prendre le dessus. Grosse erreur de jugement. « Je le termine aussi. Je l’étouffe. » Deux bagarreurs au tapis, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Double victoire pour un Khabib adolescent, déjà bien décidé à ne jamais reculer devant un défi.

A lire aussi : Khabib Nurmagomedov le plus grand regret de Max Holloway

Khabib, c’est un guerrier dans l’âme. On ne parle pas seulement de ses 29 victoires sans défaite en MMA, mais d’une attitude qui remonte à ses premières années. Chaque combat, qu’il soit dans la rue ou dans la cage, est une question de respect. Et chez Khabib, le respect se gagne à coups d’étranglement.

Cette histoire, ce n’est pas juste un fait divers. C’est un rappel que Khabib, qu’il ait 14 ou 32 ans, est une force de la nature. Un mec qui, dès son adolescence, savait que la seule manière de se faire respecter, c’était de tout donner, peu importe l’endroit ou l’adversaire.

 

.
En haut