D’ici 2025, l’UFC promet de faire bouger les choses. C’est ce qu’a annoncé Dave Shaw, le vice-président, lors de la conférence de presse à Edmonton.
Alors que Dana White n’était pas là pour le faire, Shaw a lâché la bombe : fini les combats exclusivement à l’Apex de Las Vegas ! L’UFC veut aller chercher du public ailleurs, à l’international, et ça commence avec une série d’événements hors de “Sin City”.
Question : est-ce que tout ça, c’est vraiment pour les fans ? Ou juste une stratégie pour continuer à encaisser des millions ? Parce qu’on parle chiffres ici. Le dernier event à Edmonton a explosé les compteurs avec plus de 16 000 spectateurs et un joli 2,6 millions de dollars dans les poches. Beau score, non ? Pour un Fight Night, c’est même un record en Amérique du Nord. Forcément, l’UFC y voit un filon.
L’Apex de Las Vegas : le QG temporaire de l’UFC depuis la pandémie
Depuis la pandémie, l’Apex, c’était le camp de base. Et il faut le dire, c’était pratique. Un lieu fermé, sécurisé, au milieu du désert avec tout le matériel à portée de main. Économies de transport, logistique ultra simplifiée, et bonus : une poignée de stars du MMA résident à Vegas. On allume les lumières, on ferme les portes, et c’est parti pour le show. Mais aujourd’hui, les fans en veulent plus que cette arène “maison” où tout est sous contrôle.
Shaw a admis que l’Apex ne disparaîtra pas. Non, il a même sous-entendu qu’on pourrait encore y avoir un événement par mois. Mais pour le reste, on prévoit une grosse dose de changements pour donner à l’UFC un goût plus international, attendez vous à des événements aux quatre coins du globe, des foules en délire, et, soyons clairs, des millions de plus dans la tirelire de l’UFC.
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Les avantages pour l’UFC sont évidents : miser sur des shows en dehors de l’Apex, c’est aussi miser sur une hype mondiale. Chaque ville hôte fait exploser l’affluence, et plus la salle est grande, plus ça rapporte. C’est du win-win pour l’UFC, qui devient un empire du divertissement international.
En gros, l’idée de Shaw, c’est de trouver un équilibre entre la simplicité logistique de l’Apex et l’énergie de ces arènes pleines à craquer autour du monde. Est-ce vraiment pour satisfaire les fans, ou pour faire encore plus de cash ? Peut-être un peu des deux. Mais si l’UFC réussit ce pari, on pourrait bien assister à une année 2025 complètement folle.