Kevin Kelly ainsi que les catcheurs Brent et Brendon Tate entament des poursuites contre l’AEW.
NJPWLe commentateur Kevin Kelly et les catcheurs Brent et Brandon Tate (The Boys) ont intenté un procès contre l’AEW suite à leur renvoi plus tôt cette année.
En juin dernier, le commentateur Kevin Kelly annonçait dans le podcast d’Eric Bischoff qu’il comptait poursuivre l’AEW en justice après son renvoi de la promotion en mars. Kelly affirme avoir été diffamé par le commentateur de la Ring of Honor Ian Riccaboni, diffamation conduisant à son licenciement de la compagnie de Tony Khan.
Des menaces de poursuite que Kevin Kelly a mises à exécution ce mercredi, comme l’a révélé le site The Wrestling News, où l’on apprend au passage que les catcheurs Brent et Brandon Tate, qui formaient l’équipe de The Boys aux côtés de Dalton Castle, poursuivent eux aussi l’AEW pour rupture de contrat.
La plainte de Kevin Kelly, Brandon et Brent Tate a été déposée le 30 août au tribunal de Philadelphie par les avocats Stephen P. New et Benjamin Baer, et vise à annuler la clause d’arbitrage de leurs contrats de talents, ainsi qu’à demander à la cour de certifier un recours collectif contre l’AEW sur les allégations selon lesquelles la société classe mal ses talents de catcheurs en tant qu’entrepreneurs indépendants, plutôt qu’en tant qu’employés.
L’AEW et Ian Riccaboni accusés
Brandon et Brent Tate ont été renvoyés par l’AEW/ROH en avril dernier, officiellement pour des raisons de coupes budgétaires. Tony Khan avait spécifié en conférence de presse que leur renvoi était en partie dû à leur absence à un événement, ce que démentent les deux frères, qui accusent Tony Khan de diffamation.
Kevin Kelly réclame de son côté des dommages et intérêts en raison de la rupture du contrat et du fait que l’AEW l’aurait empêché de travailler dans d’autres promotions. Le commentateur de la ROH Ian Riccaboni est aussi cité dans la plainte, Kevin Kelly l’accusant de l’avoir présenté comme un membre de la mouvance conspirationniste QAnon. Kelly réclame ainsi des dommages et intérêt à Riccaboni.
« J’applaudis le courage de ces plaignants qui ont intenté cette action attendue de longue date, contestant la classification erronée des catcheurs en tant que contractuels indépendants et non en tant qu’employés. » a déclaré l’avocat Stephen P. New. « Nous savons que le combat sera long et difficile, mais à la fin, je crois que la justice l’emporte toujours. »
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Le problème des contrats indépendants qui revient
L’AEW n’est pas la seule promotion dont les talents sont signés en tant que contractuels indépendants et non employés, la WWE en fait de même. Si ce mode de fonctionnement pose problème, c’est notamment à cause la clause d’exclusivité de certains contrats qui empêche le talent d’aller travailler ailleurs alors que celui-ci n’est pas employé par la promotion.
Le sujet revient régulièrement sur la table, notamment en 2020 lorsque la compagnie de Stamford avait voulu interdire les Superstars de la WWE de pouvoir dégager des revenus de plateformes comme Twitch ou Cameo, s’attirant les foudres notamment de syndicats du monde du spectacle ou de l’ancien candidat à la présidentielle américaine Andrew Yang.
