Reportage

APC x wXw – Fight for Paris, deuxième soirée : David Starr, roi de Nanterre

david starr senza volto

Retour sur la deuxième soirée d’APC Fight For Paris, un show avec la wXw.

APC

Suite et fin du tournoi Fight for Paris opposant l’APC à wXw le 12 janvier dernier après une première soirée déjà bien convaincante. Du côté français, Aigle Blanc et Tristan Archer ont atteint la finale tandis que du camp allemand, ce sont Marius Al-Ani et David Starr qui ont triomphé de leurs homologues d’outre-Rhin.

Némésis

Vainqueur de Jay Skillet la veille, Aigle Blanc s’avance vers le ring pour découvrir son adversaire pour ses demi-finales qui n’est nul autre que Marius Al-Ani. Le Studio Jenny était toujours chaud, dans une affluence presque équivalente de celle du samedi. On démarre cette seconde journée en toute tranquillité, les deux hommes nous offrent un bon spectacle, Aigle Blanc voltige toujours aussi bien tandis que Al-Ani démontre sa force avec quelques prises de son gros arsenal, histoire de montrer qui est le patron sur le ring. C’était sans compter sur la détermination du jeune français qui sèche son adversaire d’un 450° Splash pour parvenir en finale.

Voilà qu’un Tristan Archer débarque, portant une minerve et une attelle, son match de la veille contre Cody Hall lui ayant laissé quelques séquelles, la foule le devine bien, il n’est pas en mesure de catcher. Il exprime sa déception de ne pas pouvoir affronter David Starr… et laisse à sa place à son rival de toujours : Senza Volto.

David Starr débarque à son tour pour se mesurer à un Senza tout juste sorti de convalescence d’une blessure à la cheville. Starr est en forme, et Volto montre qu’il l’est tout autant. Un combat qui va tirer sur la durée mais ce n’est pas pour déplaire au public, assistant à un grand combat à la hauteur du talent de ces deux fantastiques catcheurs. Ces derniers ne résignent pas sur la puissance des coups, ça claque à en faire trembler les lustres du Studio Jenny. Au terme d’une rencontre mêlant voltige et technique. L’Indépendant envoie une lariat des plus stiff pour en terminer avec Senza Volto.

Balek en slip

Il est grand temps de souffler après deux matchs de folie. On nous envoie le louveteau Val Eden, opposé à Xan Drain. Le genre de match divertissant qui fait le café. C’est ni bon ni mauvais, c’est décent. Un combat qui a eu lieu dans la continuité de la rivalité entre Drain et la figure d’autorité, Pete Balek. Énervé par la présence de Lothar aux abords du ring, l’arbitre allemand le vire, laissant le chemin à Xan Drain pour porter son Cutter et remporter la victoire. Et comme le veut la stipulation, il affrontera Balek, et on a hâte.

Battus par les Pretty Bastards la veille, Rick Salem et Thiago Montero étaient alliés à Avalanche pour faire face à la première équipe nommée et A-Buck. Trois contre trois classique, chacun brille à son tour. Christianium en profite pour aller casser les noix à son ancien partenaire, ce qui permettra à Montero’Salem de repartir du Jenny avec la victoire.

S’ensuit un match à quatre pour le compte du championnat Shotgun de wXw, le champion Jay Skillet défendait sa ceinture face à Julian Pace, Christianium et Dick Rivière. Chacun y pose ses marques de fabrique : la vitesse de Julian Pace, la comédie de Rivière, les expressions de Skillet et le combativité de Christianium, qui verra ses chances réduites à néant par A-Buck, venu se venger. Au bout du compte, Skillet reste champion en rivant les épaules de Pace.

L’aigle étoilé

La grande finale de ce Fight for Paris, elle oppose le jeune prodige Aigle Blanc face à « The Cream In Your Coffee, Your Favourite Wrestler’s Favourite Wrestler, The Jewish Cannon, The Physical Embodiment of Charisma, The Most Entertaining Man in Professional Wrestling, The Bernie Sanders of Professional Wrestling, The Best Of The Best, Mr. Americanrana, Davey Wrestling, The Circumcised Savior, The 104-Minute Man, The Main Event, « He’s really good @ Twitter », The King of Taunts, The INDEPENDENT, The Product », DAVID STARR.

Des questions subsistent cependant dans le public : Aigle Blanc va-t-il tenir la route face à un David Starr habitué de ce genre de performances ? Dès les premières minutes, il nous fait mentir et montre ses ambitions. Starr bombarde le torse de son adversaire avec des atémis sortis d’un autre monde, WALTER a appelé pour les récupérer. Le genre de bail qui finit sur un torse bien rouge vif.

Le match joue très clairement sur la combativité des deux hommes, surtout celui d’Aigle Blanc, mis en avant par son homologue au sommet de son art. Le pinacle du combat verra David Starr atomiser la tronche d’une Patella (Brainbuster Into Knee) du haut de la troisième corde, qui aura eu le don de faire gueuler tout le Jenny. Starr achève l’Aigle d’un Powerbomb One Knee Backbreaker pour s’adjuger la coupe de ce tout premier Fight for Paris.

Victoire logique au bout du compte. Une victoire qui symbolise la dynamique que prend l’APC depuis quelques années maintenant, prenant une place important non seulement sur la carte du catch français mais aussi, et surtout, le catch européen. Sortir de l’APC comme souvent, c’est repartir avec une impression (pas toujours acquise) que le catch français est sur une bonne voie. Et même s’il reste encore pas mal de chose à revoir, ça rend optimiste.

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